4 décembre 2018
Il est un peu moins de 10h, nous arrivons quai n°8, Port Ouest. Le Marion Dufresne est là ! Cela fait un an et demi que nous espérons et que nous attendons ce moment…
Les chargements sont en cours, tout a l’air précis, calme et efficace.
Tout s’enchaîne rapidement, inscription, quelques papiers à remplir et nous découvrons la cabine où nous allons habiter quand nous serons sur le bateau.
Pour répondre aux questions des élèves de CM1-CM2 d’Isabelle Vignal dans le Cantal (et aussi les autres classes) qui nous ont demandé : Où dormirez-vous ? Comment vous lavez-vous ?
Elle n’est pas très grande mais elle a l’air confortable. Faisons la visite ensemble : il y a un lit, à côté, un petit bureau (d’où nous écrivons ce message) et un placard. Une autre couchette se déplie pour la nuit. Nous avons aussi une petite salle de bains. On remarque vite que les tiroirs et portes de placard se bloquent quand ils sont fermés, qu’il y a des barres et des rebords sur toutes les étagères et des élastiques au mur pour attacher les affaires… Il y a des jours, où le bateau doit bouger !
A 14h45, tout le monde écoute le mot d’accueil de l’Officier Portuaire des Expéditions Australes (OPEA), c’est lui qui coordonne tout ce qui se passe durant la rotation, on se dit qu’il a une sacrée responsabilité. On aura l’occasion de vous le présenter et de lui poser vos questions sur le fonctionnement du Marion Dufresne.
Nous faisons aussi une visite du bateau, on vous racontera un peu plus en détail dans les jours qui viennent. Au début, on se perd un peu car le Marion Dufresne est grand. Mais ce soir, on se repère déjà dans les 4 « étages », on les appelle des « ponts », où on va vivre.
Ensuite, nous assistons à une formation sur la sécurité et notamment la démonstration de l’utilisation de la combinaison de survie qui fait ressembler à des gros bonhommes de neige orange.
Au moment du départ, beaucoup d’émotions nous submergent, on avait tellement rêvé de ce moment !
A la sortie du port, le bateau s’immobilise pour que l’hélicoptère se pose à bord, sur sa plate-forme à l’arrière. Ses pales sont démontées en quelques minutes et il est rangé dans son hangar. Cette fois-ci, on peut partir !... Mais pas vers le Sud, comme on s’y attendait : nous allons faire une escale à l’île Maurice. On n’en connaît pas encore la raison mais on va enquêter !
Francine et Eric